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Édito

Edito

L'édito de Georges Calgon

Chers qui que vous soyez total fracassés par l’infernale spirale inflationniste, bonjour.

Dans un édito mythique (remontant à vue de nez à 2017), je conversais à bâtons rompus avec un allié étasunien indéfectible du Chant du Gros, un excellent garçon, drôle comme tout, fiable comme c’est pas permis bien qu’un peu vif. Je misais beaucoup sur lui et je ne me suis pas trompé: il en a fait, du chemin, mon petit protégé. Il est l’inventeur comblé de l’économie sous acide et du yoyo bipolaire ultra-libéral. On lui attribue la paternité du concept de Disneyworldisation, doctrine audacieuse prônant le remplacement de toute personne qualifiée par un Dingo incompétent, juste pour voir s’il y a matière à rire. Autant de joviale désinvolture et de spontanéité empathique ne peut que rallier les suffrages et c’est d’ailleurs ce qu’il a fait au terme d’un cirque électoral laissant Barnum très loin du compte. C’est bien simple: depuis que notre ami est aux commandes du paradis sur terre, c’est « woke in the wild side » matin, midi et soir. Alors là, bravo. J’applaudis des deux nageoires. J’ai juste un souci… j’ai oublié son nom. C’est bête.

Dumbo? Non. Pluto? Plutôt pas. Vlad? Merde, ça va me revenir. J’ai un autre souci. Il est sérieusement question de rétablir pleinement toutes les frontières cantonales et d’instaurer des droits de douane exorbitants sur tous les produits et prestations. Il s’agirait de rendre sa grandeur à Appenzell Rhodes extérieures, Uri, Schwytz et Unterwald, entre autres puissances maltraitées par la vilaine Confédération pas cool. Les prix du rappeur grison, du DJ zurichois ou de la formation de death metal haut-valaisanne vont prendre une fusée Space X, aller simple pour Mars. J’en jubile à gencives déployées.

Mais foin de savantes analyses! Je vous souhaite l’extase lors de ce Chant du Gros joufflu de partout (surtout des joues)!

Votre ami pour la vie,

Georges Calgon